top of page

Gui, un ami qui vous veut du bien

Est-ce le gui qui aurait inspiré les créateurs des premières boules de Noël ?

On ne peut manquer de s'interroger tant l'analogie de forme existe entre ces boules muticolores et brillantes et l'aspect sphèrique et toujours vert du gui qui colonise parfois en excès et avec une grande diversité les arbres de nos campagnes.

Cette éternelle et verdoyante rondeur qui peut atteindre en milieu favorable une circonférence d'un mètre est de plus, ornée en hiver de petites perles translucides qui ne sont autres que ses fruits, ce qui, il faut bien le dire, rajoute à son effet décoratif.

Hémiparasite (hémi = moitié) parce qu'il ne tire pas de son hôte, tous les éléments nutritifs nécessaires à son métabolisme, il puise cependant, dans ce dernier, les sels minéraux dissous et l'eau. Sa couleur verte indique qu'il contient de la chlorophylle dans ses feuilles et rameaux, qui synthétisent le reste des substances vitales indispensables à sa croissance.

Ses fruits blancs, sphériques et translucides contiennent une substance gélatineuse consommée par les grives (grives draines ou grives du gui), les merles et d'autres volatiles qui en raffolent et rejettent ses graines non digérées. La graine, par la substance gluante, rest accrochée là où elle tombe. Et si il y a matière à prendre vie, de la graine sort alors un suçoir qui pénètre dans l'écorce et duquel partent des radicules qui vont également s'insinuer dans le bois de son hôte.

Seuls le châtaignier, mais surtout le chêne, semblent mieux résister à cet indésirable intrus.

Le chêne étant symbole de force et d'éternité, le gui ayant prospéré sur celui-ci pourrait avoir hérité de ce pouvoir et de ses vertus médicinales par transmisison et échanges nutritionnels. Ces bienfaits, s'ajoutant à la rareté de sa présence, expliquerait le cérémonial de purification qu'exigeait sa cueillette à la serpe d'or, sacralisée par les druides gaulois. Mais attention si Panoramix l'utilise pour la potion magique, pour éviter d'avoir à s'en mordre les doigts après l'avoir touché, il vaut mieux éviter de se les lécher.

Au fil des siècles, il a ensuite conservé un rôle traditionnel que l'on retrouve plutôt à Noël en Grande-Bretagne et au Nouvel An en France, attirant pour les jours à venir la faveur du sort sur les foyers qu'il orne, véritable porte-bonheur et chasseur de démons.

Ses extraits régulariseraient tension artérielle, rythme cardiaque et l'artérosclérose. Ils soulageraient également les rhumatismes et ses principes actifs donneraient d'excellents résultats contre certains cancers. Dans la recherche médicale, ça roule pour lui.

Pour l'aspect descriptif et bio-indicateur, reportez-vous p. 31 à l'Encyclopédie volume 1


encyclopédie des plantes bio-indicatrices gérard ducerf moutsie récolter les jeunes pousses rosettes cuisine sauvage gemmothérapie phytothérapie teintures mères guide de diagnostic des sols salades sauvages botanique cuisine plantes sauvages comestibles plantes alimentaires et médicinales Promonature botaniste terrain paysan expertise botanique formation plantes propriétés médicinales natureculture champs cultiver espèces végétales environnement durable gènes sols conditions climatiques environnementales santé solution vie du sol pratiques agricoles biodiversité variété bonnes mauvaises herbes agronomie écologie agriculture agro-écologie arboriculture levée de dormance nature du sol germination graines matière organique biotope symbiose exsudat racinaire mycorhizes jardin plantes adventices biotope primaire matière organique vie microbienne

bottom of page